Poorly controlled postoperative pain: prevalence, consequences, and prevention Type de document : Article Auteur(s) : Gan, Tong J. Nom : Journal of Pain Research Date : 2017 Volume : 10 Pages 2287 - 2298 DOI : https://doi.org/10.2147/JPR.S144066 Mots clés : chronic pain / acute pain / analgesics / opioid / surgical procedures Résumé/présentation : Cette revue donne un aperçu de la question clinique de la douleur postopératoire mal contrôlée et des approches thérapeutiques qui peuvent aider à résoudre ce problème de santé commun non résolu. La douleur postopératoire n'est pas correctement prise en charge chez plus de 80 % des patients aux États-Unis, bien que les taux varient en fonction de facteurs tels que le type d'intervention chirurgicale, l'intervention analgésique/anesthésique utilisée et le temps écoulé après l'opération. Une douleur postopératoire aiguë mal contrôlée est associée à une morbidité accrue, à une altération fonctionnelle et de la qualité de vie, à un temps de rétablissement retardé, à une durée prolongée d'utilisation des opioïdes et à des coûts de santé plus élevés. En outre, la présence et l'intensité de la douleur aiguë pendant ou après l'opération sont prédictives du développement de la douleur chronique. Des mesures analgésiques/anesthésiques plus efficaces pendant la période périopératoire sont nécessaires pour prévenir l'évolution vers une douleur persistante. Bien que les résultats cliniques soient contradictoires, certaines études sur les anesthésiques locaux et les analgésiques non opioïdes ont suggéré des avantages potentiels en tant qu'interventions préventives. Les opioïdes conventionnels restent la norme de soins pour la gestion de la douleur postopératoire aiguë ; cependant, le risque d'effets indésirables liés aux opioïdes peut limiter le dosage optimal de l'analgésie, ce qui conduit à une douleur postopératoire aiguë mal contrôlée. Plusieurs nouveaux opioïdes ont été développés qui modulent l'activité des récepteurs μ en engageant sélectivement les voies intracellulaires associées à l'analgésie et non celles associées aux effets indésirables, créant ainsi une fenêtre thérapeutique plus large que les opioïdes conventionnels non sélectifs. Dans les études cliniques, l'olicéridine (TRV130), un nouveau modulateur sélectif de la voie de la protéine G du récepteur μ, a produit une analgésie postopératoire rapide avec une prévalence réduite d'événements indésirables par rapport à la morphine. This review provides an overview of the clinical issue of poorly controlled postoperative pain and therapeutic approaches that may help to address this common unresolved health-care challenge. Postoperative pain is not adequately managed in greater than 80% of patients in the US, although rates vary depending on such factors as type of surgery performed, analgesic/anesthetic intervention used, and time elapsed after surgery. Poorly controlled acute postoperative pain is associated with increased morbidity, functional and quality-of-life impairment, delayed recovery time, prolonged duration of opioid use, and higher health-care costs. In addition, the presence and intensity of acute pain during or after surgery is predictive of the development of chronic pain. More effective analgesic/anesthetic measures in the perioperative period are needed to prevent the progression to persistent pain. Although clinical findings are inconsistent, some studies of local anesthetics and nonopioid analgesics have suggested potential benefits as preventive interventions. Conventional opioids remain the standard of care for the management of acute postoperative pain; however, the risk of opioid-related adverse events can limit optimal dosing for analgesia, leading to poorly controlled acute postoperative pain. Several new opioids have been developed that modulate μ-receptor activity by selectively engaging intracellular pathways associated with analgesia and not those associated with adverse events, creating a wider therapeutic window than unselective conventional opioids. In clinical studies, oliceridine (TRV130), a novel μ-receptor G-protein pathway-selective modulator, produced rapid postoperative analgesia with reduced prevalence of adverse events versus morphine.Auteurs, éditeurs Notice n° 10700, créée le 14/10/2023, mise à jour le 02/11/2023 |