Le parcours APA individualisé Auteur(s) : Jacquemard, A. Congrès : Douleur Chronique- Douleur Aiguë- Douleur provoquée par les Soins - 18ème journée de l'ACNRD Date : 19/10/2023 Lieu : Espace Saint Martin, Paris Mots-clés : activité physique adaptée / douleur chronique / Journée de l'A-CNRD / CNRD / grand public / cancer Résumé : L’activité physique adaptée (APA) au sens de l'article L. 1172-1 est pratiquée dans un contexte d'activité du quotidien, de loisir, de sport ou d'exercices programmés (1). Elle se définit par les mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires. La dispensation d'une activité physique adaptée a pour but de permettre à une personne d'adopter un mode de vie physiquement actif sur une base régulière afin de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l'affection de longue durée ou la maladie chronique dont elle est atteinte. Les techniques mobilisées relèvent d'activités physiques et sportives (APS). De plus, L’effet antalgique de l’activité physique n’est plus à démontrer. Le talmudiste et médecin du XIIe siècle Moïse Maïmonide (2,3) ne disait-il pas « si quelqu’un mène une vie sédentaire et ne fait pas d’exercice, néglige les voies de la nature, même s’il mange de la nourriture saine en accord avec les préceptes médicaux, il sera durant sa vie sujet au mal et aux douleurs et sa force lui fera défaut » ? « L’exercice physique représente une approche fondamentale dans la prise en charge de très nombreuses douleurs », indique Serge Perrot, qui dirige le centre de traitement de la douleur à l’hôpital Cochin (AP-HP), dans le livre La douleur, je m’en sors (4). A l’inverse, la sédentarité est un facteur aggravant. L’Assurance-maladie avait d’ailleurs lancé une campagne en 2017 sur le thème : « Mal de dos : le bon traitement, c’est le mouvement ! » (5). Il faut donc encourager les personnes souffrant de douleur chronique à bouger plus mais pas dans n’importe quelle condition ! Elles pourront se voir prescrire une ordonnance pour un programme d’APA. Ce programme doit être encadrée par un professionnel de l’APA afin que la personne apprenne à connaitre ses possibilités et ses limites dans un milieu sécuritaire. Ce professionnel réalisera un bilan de condition physique, ce qui lui donnera les informations nécessaires à l’adaptation de l’activité physique aux capacités, besoins et envies de la personne. Alors, osez faire le pas et bouger pour votre santé.
Références
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